ACTUALITÉS

Retrouvez ici les dernières actualités de l’ICF, des analyses pour mieux comprendre son engagement et son rôle, des projets formidables de solidarité et de développement durable, ainsi que les dossiers préparés par l’équipe de rédaction.

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LES PRODUCTEURS DES RÉGIONS PRIORITAIRES DE L’INITIATIVE CACAO ET FORÊTS (ICF) SONT SENSIBILISÉS À LA PRATIQUE DE LA CACAOCULTURE SANS DÉFORESTATION

Notre pays a connu au fil des années jusqu’à une date récente, une dégradation excessive de son couvert forestier. De ce fait, le Gouvernement ivoirien sous la houlette du Président de la République SEM Alassane Ouattara, s’est engagé à freiner la déforestation due à la cacaoculture en impliquant tous les acteurs de cette filière agricole à la restauration du couvert forestier national. Prenant ainsi leurs bâtons de pèlerins, les émissaires de l’ICF sont allés à la rencontre des producteurs de cacao des régions de San Pedro, du Guémon, du Cavally et de la Nawa. L’Initiative Cacao et Forêts (ICF), adoptée en 2017, entre les principaux pays producteurs de cacao, en l’occurrence la Côte d’Ivoire et le Ghana, et 35 grandes entreprises du chocolat et du cacao, représentant 85% du commerce mondial du cacao, vise à mettre fin à la déforestation et à promouvoir la protection et la restauration des forêts au sein de la filière cacao.  En vue de permettre aux communautés locales et aux acteurs de la chaîne d’approvisionnement du cacao de mieux connaitre les missions et les objectifs de l’Initiative Cacao et Forêts, l’ONG Initiatives pour le Développement communautaire et la conservation de la Forêt (IDEF) a été sélectionnée par le Secrétariat Technique pour sensibiliser les populations dans les zones prioritaires. Une mission de sensibilisation de proximité organisée par le Secrétariat technique de l’ICF, s’est déroulée dans les régions de San Pedro, du Guémon, du Cavally et de la Nawa du 22 février au 31 mars 2021, sous la conduite du Colonel TRAORE Ynsa, Coordonnateur Adjoint de l’ICF au MINEF.  Afin de réaliser cette activité de très grande portée environnementale, sociale et économique, MM. Traoré Bakary et Diédi Manféi Anderson, assurant la coordination du projet de sensibilisation à IDEF et leur équipe ont sillonné plusieurs zones de production de cacao avec Mlle Tessler Clara, Responsable Projet Senior d’IDH (The Sustainable Trade Initiative). L’essentiel du message de la tournée était de faire connaitre l’Initiative Cacao et Forêts à travers ses huit engagements tournant autour des différentes thématiques que sont l’Agroforesterie, la Préservation des forêts, l’Inclusion sociale, la Traçabilité, le Financement et le Suivi évaluation. L’un des message clés de la sensibilisation fut :" Avec l’Initiative Cacao et Forêts, protégeons la forêt pour un cacao durable". Des focus groups avec les différentes communautés ont permis d’avoir de francs échanges avec les émissaires de l’ICF. Le groupe théâtral Alma Production à travers un sketch touchant tous les aspects de la sensibilisation a emmené les populations à s’approprier les objectifs de l’ICF. Des activités sportives et culturelles ont permis également de sensibiliser sur l’Initiative Cacao et Forêts et de distribuer des supports de communication aux populations. Les populations des localités de Scaf, Gabiadji, Moussadougou, Gnato, Para, Dogbo de la région de San Pedro, celles de Tahouaké, Guézon, Gbapleu, Semien, Ouyably-Gnondrou, Bagohouo de la région du Guémon ainsi que Troya 1, Zagné, Pahoubly, Doké, Zéaglo, Banco de la région du Cavally et Obrouayo, Oupayo, Djigbadji, Mayakro, Balékro, Sarakagui de la région de la Nawa se sont massivement mobilisées pour se mettre à l’écoute de leurs interlocuteurs. Source : eauxetforets.gouv.ci

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CADRE DU DIALOGUE POLITIQUE CI/UE SUR LE CACAO DURABLE

Le Ministre Alain-Richard Donwahi a co-présidé la première session du Groupe de Travail thématique sur la déforestation et l’adaptation aux changements climatiques dans le cadre du Dialogue Politique CI/UE sur le Cacao Durable, ce jeudi 25 mars 2021 au Novotel, Plateau. Cette première session d’échanges est l’occasion : De partager les efforts de lutte contre la déforestation et la reconstitution des forêts déployée par la Côte d’Ivoire ainsi que les défis qui en découlent ; De faire le bilan de l’exécution de l’Initiative Cacao et Forêts en particulier et présenter les défis à relever ; D’apporter des précisions sur le cadre de réglementation sur la déforestation associée aux produits mis sur le marché européen. Source : eauxetforets.gouv.ci

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QUATRIÈME RÉUNION DU COMITÉ DE PILOTAGE DE L’INITIATIVE CACAO ET FORÊTS

Ce 25 février 2021, le Comité de Pilotage de l’Initiative Cacao et Forêts a tenu sa quatrième réunion pour examiner la mise en œuvre des engagements de l'initiative sur le cacao et la foresterie, trois ans après la signature du Cadre d'Action Commune en novembre 2017, et pour aborder des sujets critiques afin de passer officiellement à la deuxième phase de l'initiative. Le mandat du Comité de Pilotage est de : Donner les orientations stratégiques et impulser une dynamique pour le fonctionnement des structures mises en place par le Cadre d’action commune ; Valider les propositions faites par le Comité technique ; Garantir la gouvernance du Cadre d’action commune. L'Initiative est présidée par les gouvernements de la Côte d'Ivoire et du Ghana et facilitée par IDH, The Sustainable Trade Initiative et la World Cocoa Foundation (WCF). Source : eauxetforets.gouv.ci

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Concertations avec le MINEF, les PTFs, les industriels du chocolat, les industriels du bois et la CGECI

En prélude de la Table ronde de mobilisation des financements pour la mise en œuvre de la politique Forestière, le Ministère des Eaux et Forêts a organisé un atelier de concertation sur les fiches projets, ce jeudi 06 février 2020 à la Maison de l'Entreprise sise à Abidjan-Plateau. Cet atelier s'est déroulé sous forme de session en plénière suivie de discussions. Les concertations ont réuni le MINEF, les PTFs, les industriels du chocolat, les industriels du bois et la CGECI. Source : eauxetforets.gouv.ci

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Lancement du cadre de dialogue  »Cacao Durable » organisé par le gouvernement ivoirien et l’union européenne

Le Ministre Alain-Richard DONWAHI a pris part ce 20 Janvier 2021 au lancement du cadre de dialogue ''Cacao Durable'' organisé par le gouvernement ivoirien et l'union européenne, sur les actions menées ou envisagées par les deux parties pour résoudre les problèmatiques du travail des enfants, de la déforestation et de l'amélioration des revenus des producteurs de cacao. Source : eauxetforets.gouv.ci

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Sensibilisation des communautés de cacao dans les régions prioritaires de l’ICF en Côte d’Ivoire

Au cours des derniers mois, l’ICF Côte d’Ivoire s’est engagée à sensibiliser le grand public à l’Initiative Cacao et Forêts. L’objectif de cette sensibilisation est de susciter l’adhésion de toutes les parties prenantes, et en particulier des populations résidant dans les régions prioritaires de l’ICF, afin de faciliter la mise en œuvre des actions de l’Initiative. Pour cela, l’Initiative s’est penchée sur la promotion des huit engagements de son Cadre d’Action Commune, ainsi que sur les avantages de la conservation des forêts, de la production durable de cacao et de l’inclusion sociale dans les régions prioritaires. Après les ateliers de sensibilisation organisés avec les autorités locales à Soubré, San Pedro, et dans les régions du Guémon et du Cavally, le Secrétariat Technique est passé à l’étape suivante en lançant le processus de recrutement d’un prestataire de services ayant une expertise avérée en matière d’animation rurale, afin de mettre en œuvre la stratégie de communication de l’ICF et sensibiliser les populations locales. Ces activités de sensibilisation au niveau local seront supportées financièrement par la GIZ. Ainsi, fin octobre, une organisation non gouvernementale (ONG) locale, l’IDEF, a été sélectionnée parmi un certain nombre de candidats qualifiés pour mener des activités de sensibilisation au sein des communautés des régions prioritaire de l’ICF.  L’IDEF est une ONG qui travaille à la promotion du développement durable en Côte d’Ivoire et qui devra apporter ses services de sensibilisation pour faire avancer les objectifs de l’ICF. Le 17 septembre 2020, une rencontre de cadrage a eu lieu entre l’IDEF et le Secrétariat Technique de l’ICF, au cours de laquelle les participants ont discuté des plans révisés de l’IDEF pour les activités de sensibilisation, et ont examiné le calendrier proposé par l’IDEF pour la mise en œuvre de ces activités à l’avenir. Par la suite, le Secrétariat et l’IDEF ont également organisé des sessions de renforcement des capacités afin de soutenir l’IDEF dans le développement de messages et d’outils de communication pour les activités de sensibilisation prévues. En raison de la campagne présidentielle et des élections, et suite aux événements de fin octobre/début novembre, les activités de terrain de l’IDEF ont été retardées. Toutefois, ce temps a été mis à profit pour faire avancer les travaux préparatoires, notamment le développement et la validation des outils de communication avec le Secrétariat Technique de l’ICF et les agents de communication du MINEF. L’IDEF prévoit d’effectuer sa première visite sur le terrain à la mi-décembre 2020. Source : idhsustainabletrade.com

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L’INITIATIVE CACAO ET FORÊTS PROGRESSE EN CÔTE D’IVOIRE, MAIS NOTRE TÂCHE EST LOIN D’ÊTRE ACHEVÉE

« L'initiative Cacao et Forêts a parcouru un long chemin en peu de temps. Mais le voyage est loin d'être terminé. Nous exhortons les autres partenaires techniques et financiers à se joindre à nos efforts cette année et à nous aider à accélérer les progrès afin que les générations futures puissent profiter du riche et beau patrimoine naturel de la Côte d'Ivoire. »   Auteurs : Alain-Richard DONWAHI, Ministre des eaux et forêts de Côte d'Ivoire et Richard SCOBEY, Président de la World Cocoa Foundation. Si vous demandez à Madame Yao Ahou pourquoi les forêts sont importantes, cela lui parait évident. Cette cacaocultrice voit les conséquences de la déforestation à N’Denou, en Côte d'Ivoire. La déforestation change le climat : « Il y a moins de pluie parce qu’on a abattu tous les gros arbres qui pouvaient faire monter la vapeur pour attirer la pluie. Si on pouvait avoir encore ces gros arbres sur nos cacaoyers (…) ! Ils couvraient les cacaoyers et les protégeaient au moins contre le soleil. » Dame Ahou Yao est l’une des personnes parmi plus d’un million qui sont activement impliquées dans l’Initiative Cacao & Forêts dont les premiers rapports de progrès viennent d’être publiés. Ce partenariat public-privé unique a pour but d’arrêter la déforestation causée en Côte d’Ivoire et au Ghana, par la culture du cacao, l’ingrédient principal du chocolat.   Comment les choses se passent-elles en Côte d’Ivoire ? La bonne nouvelle est que dans la dernière décennie, le gouvernement ivoirien a travaillé dur pour devenir un leader mondial de la lutte contre le changement climatique. Le Président Alassane Ouattara a signé à New York, la déclaration des Nations Unies sur les forêts en 2014 et a pris l’engagement de restaurer le couvert forestier national à 20% du territoire d’ici 2030. Au cours des deux dernières années, l’Etat de Côte d’Ivoire a accéléré ses actions pour créer un environnement propice à une agriculture sans déforestation. Un nouveau code forestier a été promulgué par le Président de la République. Les décrets d’application sont progressivement pris afin de mettre en œuvre la Politique de Préservation, de Restauration et d’Extension des forêts et d’assurer la production du cacao durable et respectueux de l’environnement. Une carte sur le couvert forestier national et l'utilisation des terres a été mise à jour et diffusée pour soutenir une meilleure planification et un investissement accru dans l'agroforesterie. Des mesures sociales et environnementales ont été prises afin de garantir le respect des droits des agriculteurs dans le cadre de l'Initiative Cacao et Forêts. Avec la nouvelle politique forestière, le gouvernement de la Côte d’Ivoire a établi un processus unique d’engagement avec les entreprises, les organisations de producteurs, les groupes environnementaux et les partenaires techniques et financiers, pour solliciter des contributions. Il a utilisé ce processus pour élaborer une stratégie et donner des orientations opérationnelles pour sa mise en œuvre. Le gouvernement de Côte d’Ivoire a également mis en place une structure de gouvernance solide pour garantir l’engagement et la participation de toutes les parties prenantes. Cette structure inclut un partenaire clé : Le Conseil du Café-Cacao, qui joue pleinement son rôle crucial de régulation, stabilisation et développement de la filière. Ce niveau élevé de coopération entre l'industrie, le gouvernement et les partenaires clés permet aux entreprises de mieux planifier leurs activités et leurs investissements pour lutter contre la déforestation. Les trente-cinq entreprises signataires de l’Initiative Cacao et Forêts - qui représentent 85% du commerce mondial du cacao - ont pris des mesures fortes en 2018-2019, en partenariat étroit avec le gouvernement ivoirien. Elles Ils ont mis en place des systèmes pour éliminer la déforestation de la chaine d’approvisionnement du cacao, notamment en cartographiant près d'un demi-million d’exploitations. Ils Elles ont également distribué près de 2,2 millions de plants d'arbres forestiers aux producteurs pour créer des systèmes d'agroforesterie qui combinent cacaoyers et arbres indigènes et reboisent les terres dégradées. Les entreprises ont également progressé dans la culture de « Plus de cacao sur moins de terres », un concept qui signifie que les agriculteurs sont moins enclins à défricher les zones boisées à la recherche de plus de terres agricoles. A travers leurs programmes, elles ont formé plus de 445 000 agriculteurs aux bonnes pratiques agricoles et soutenu plus de 190 000 producteurs dans la diversification des cultures et des revenus. L'objectif est de fournir aux producteurs de cacao les connaissances, les compétences et les outils nécessaires pour cultiver d'autres cultures qui peuvent diversifier leurs sources de revenus et les rendre moins dépendants du cacao. Ces réalisations consignées dans les premiers rapports de progrès de l’Initiative Cacao et Forêts sont importantes. Elles se sont traduites, entre autres, par la chute du taux de déforestation dans certaines aires protégées et des forêts classées. Mais les défis restent énormes. Ils sont en particulier liés à la mobilisation des ressources financières requises pour réaliser des actions fortes comme l’actualisation des limites des forêts classées y compris les enclaves, la réhabilitation et la restauration des forêts dégradées, les mesures de sauvegarde environnementales et sociales, et la mise en place d’un système national de traçabilité et de surveillance satellitaire de la couverture forestière. Nous avons donc beaucoup à faire pour atteindre notre objectif de stopper la déforestation et de restaurer les forêts. Cette année, l'industrie et le gouvernement vont accélérer la collaboration entre les acteurs du cacao et mettre en place de nouveaux outils efficaces pour surveiller et mettre un terme à toute nouvelle déforestation. Nous chercherons également à établir un impact durable pour l’Initiative Cacao et Forêts. Pour cela, le gouvernement et l'industrie doivent travailler ensemble pour mobiliser des financements durables, en particulier pour les domaines clés de la protection et de la restauration des parcs nationaux et réserves et des forêts classées. Nous devons impliquer davantage les communautés pour améliorer leurs moyens de subsistance et garantir leur engagement dans la protection des forêts, en s'attaquant à des problèmes critiques tels que l'empreinte carbone et la biodiversité. Il convient également de mettre en œuvre nos actions dans le contexte d’une approche collective et territoriale. L’Initiative Cacao et Forêts a parcouru un long chemin en peu de temps. Mais la tâche est loin d'être achevée. Nous exhortons d’autres partenaires techniques et financiers à se joindre à nos efforts cette année et à nous aider à accélérer les progrès, afin que les générations futures puissent profiter du riche et magnifique patrimoine naturel de la Côte d’Ivoire.   Contacts : Ministère des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire Robert YAPO ASSAMOI, Conseiller Technique, Coordonnateur de l’ICF, Tel : +22505000441 ; Hermann AMAN, Chef du Service Communication, Tel : +22507855704. Alain-Richard DONWAHI, Ministre des eaux et forêts de Côte d'Ivoire et Richard SCOBEY, Président de la World Cocoa Foundation. Source : eauxetforets.gouv.ci

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SOUTIEN À L’INITIATIVE CACAO ET FORÊTS

Le Ministre des Eaux et Forêts a reçu en audience ce mardi 16 Avril 2019, une délégation de Mondelez International. C'est une délégation de haut niveau conduite par le Président Directeur Général, Monsieur Dirk Van de Put et composée de Vice-Présidents de l’entreprise et des Directeurs Europe et de Cocoa Life, le programme mondial de durabilité du cacao de Mondelēz International, qui a échangé avec le Ministre Alain-Richard DONWAHI. Au cours de cette rencontre, la multinationale agroalimentaire américaine a réitéré son engagement auprès du Gouvernement Ivoirien à poursuivre ses investissements dans le secteur cacao et son implication technique et financière dans la mise en œuvre de l’Initiative Cacao & Forets. Source : eauxetforets.gouv.ci

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COP 24: MONSIEUR ALAIN – RICHARD DONWAHI, MINISTRE DES EAUX ET FORÊTS DE LA CÔTE D’IVOIRE PRÉSENTE LA NOUVELLE POLITIQUE FORESTIÈRE ET LE CADRE D’ACTION COMMUNE DE L’INITIATIVE CACAO ET FORÊTS

En marge de la COP24 à Katowice en Pologne, le Ministère des Eaux et forêts a organisé ce mardi 4 décembre 2018, un Side Event. L’orateur, en la personne du ministre Alain – Richard DONWAHI a présenté à l’auditoire, la nouvelle stratégie nationale de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts de la Côte d’ivoire. Nous vous en donnons ici les grandes lignes  Avant tout propos, le Ministre Alain – Richard DONWAHI a fait un état des lieux succinct de la couverture forestière de la Côte d’Ivoire qui « a connu un fort recul en passant de 16 millions d’hectares en 1900, à 3,4 millions d’hectares en 2015. Les causes de ce recul sont entre autres : l’agriculture extensive, l’exploitation mal maîtrisée des forêts pour satisfaire les besoins en bois d’œuvre et en bois énergie, l’exploitation minière illégale, l’urbanisation et l’insuffisance de la capacité de la puissance publique à faire respecter sur le terrain les textes réglementaires devant protéger les forêts ». Conscient des enjeux tant au niveau social, environnemental, qu’économique de la déforestation et de la dégradation des terres sur la vie des populations, l’Etat ivoirien a pris ses responsabilités à travers deux actes majeurs pour préserver et restaurer les forêts, à savoir : la signature en novembre 2017, du Cadre d’Action Commune de l’Initiative Cacao et Forêts visant à éliminer la déforestation dû à la chaîne d’approvisionnement du cacao ; l’adoption en mai 2018, de la nouvelle politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts.   La nouvelle politique forestière Abordant le point de la nouvelle politique forestière, l’orateur a relevé qu’elle a été élaborée selon « un processus participatif, incluant la société civile, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers ». Elle vise quatre objectifs majeurs, que sont : la préservation de la biodiversité qui contribue, par les opportunités qu’elle offre au plan de la sélection génétique, à l’amélioration des performances de l’agriculture et de la foresterie et vise également la conservation et la protection des molécules qui pourront être exploitées par l’industrie pharmaceutique. la préservation d’un climat national propice aux activités agricoles et à la qualité du cadre de vie en permettant la protection des sols et la régulation du cycle de l’eau. le respect des engagements pris par l’Etat de Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’Accord de Paris de décembre 2015, en faveur du climat mondial. Ces engagements contribueront à lutter contre les changements climatiques, créant ainsi les meilleures conditions pour la réhabilitation des forêts et la séquestration du carbone. le développement social et économique en fournissant les ressources nécessaires au maintien et au développement d’une industrie du bois durable et compétitive et de façon raisonnée, de récupérer les espaces dégradés pour y développer de nouvelles activités agricoles, diversifiées, rentables, durables et préservatrices de l’environnement. Afin de faciliter la mise en œuvre de la nouvelle politique forestière, le Gouvernement ivoirien, à travers le Ministère des Eaux et Forêts, a engagé des actions importantes, notamment : l’élaboration en cours de la stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts. Son budget est estimé à 616 milliards de FCFA, soit 939 millions d’Euros ; l’élaboration d’un projet de code forestier diffusé à l’ensemble des partenaires concernés. « Ces derniers y ont apporté leurs commentaires et contributions. Le projet de code ainsi révisé est dans le circuit d’approbation » a-t-il ajouté. la mise à la disposition du Ministère des Eaux et Forêts, d’une dotation budgétaire de 4 milliards de FCFA, soit plus de 6 millions d’Euros par le Gouvernement qui ont servi à équiper les services déconcentrés (24 Directions régionales, 29 Directions départementales, 118 Cantonnements et 191 Postes) en véhicules et en motos, de même que la Brigade de Surveillance et d’Intervention afin de les rendre opérationnels pour la réalisation de leurs missions de surveillance et de préservation des forêts. Sur ce premier point, le Ministre a conclu que « cette Politique centrée sur la gestion différentielle des forêts, accorde une place de choix volontariste à la promotion de l’agroforesterie. Initiée en toute responsabilité, cette politique traduit la volonté de l’Etat ivoirien d’allier la préservation des ressources forestières à la production durable des ressources agricoles, tout en maintenant son leadership au niveau mondial dans la production des matières premières agricoles. En outre, l’introduction du concept « d’agroforêt » dans la politique nationale vise d’une part à concilier la foresterie et l’agriculture, et d’autre part, à protéger et à étendre le patrimoine forestier résiduel. La mise en commun de la foresterie avec l’agriculture renforcera la maîtrise de la déforestation et contribuera à encadrer les cultures en forêt ». La liaison fût toute trouvée pour parler du Cadre d’Action Commune de l’Initiative Cacao et Forêts, signé en novembre 2017, en marge de la Cop 23 à Bonn, en Allemagne, par les gouvernements de Côte d’Ivoire et du Ghana, avec une trentaine d’entreprises de l’industrie du cacao et du chocolat.   L’Initiative Cacao et Forêts A la suite de la signature, a été organisé à Abidjan, en Côte d’Ivoire, un atelier de lancement de l’Initiative Cacao et Forêts, les 17 et 18 janvier 2018, avec l’ensemble des parties prenantes. A cet atelier, « les bases de l’opérationnalisation du Cadre d’Action Commune ont été définies et des réalisations ont été faites, notamment : Au titre de la gouvernance : la formalisation des organes de gouvernance du Cadre d’Action Commune actée par la prise d’un arrêté interministériel signé par sept (7) ministres concernés par l’Initiative Cacao et Forêts, le 03 juillet 2018. Les organes sont : le Comité de Pilotage chargé de donner des orientations et d’approuver les budgets et les plans d’actions ; le Comité Technique chargé de faire des propositions au Comité de Pilotage ; le Secrétariat Technique, avec pour rôle de superviser les travaux des groupes de travail ; six Groupes de travail chargés de préparer le plan d’action détaillé, le budget détaillé, d’en assurer le suivi-évaluation et de faire des propositions techniques. La création au sein du Ministère des Eaux et Forêts d’une Unité de Coordination des Projets de l’Initiative Cacao et Forêts a vu le jour en août 2018 par arrêté ministériel, afin de constituer une équipe spécialement dédiée à l’Initiative Cacao et Forêts chargée d’assurer la supervision de sa mise en œuvre au quotidien ; Au titre de la mise en œuvre du contenu technique du Cadre d’Action Commune : l’élaboration et l’approbation par le Comité de Pilotage, en sa séance du 29 juin 2018, du plan d’actions structuré en deux phases que sont la phase de démarrage ou phase pilote de trois ans couvrant la période 2018 à 2021 exécutée dans cinq régions pilotes ; suivie de la phase d’extension d’une durée de dix ans, couvrant la période 2021à 2032. Le Plan d’actions détaillé couvre les six thématiques ou composantes suivantes : Préservation et réhabilitation des Forêts, Production durable et Agroforesterie, Traçabilité, Inclusion sociale, Financement, Suivi-évaluation. l’élaboration et l’approbation du budget détaillé de la phase de démarrage par le Comité de Pilotage en sa séance du 08 novembre 2018. Le montant du budget approuvé est de 126 milliards de FCFA, soit 192 millions d’Euros. Il sera ajusté dès la finalisation des plans d’actions individuels des entreprises signataires. l’actualisation de la cartographie des parcs et réserves à l’exception d’un seul parc (Mont Péko) qui sera actualisé avant la fin de l’année. la définition des indicateurs de performance sous la direction du secrétariat de la Redd+. » A ce stade de son propos, Monsieur Alain – Richard DONWAHI a tenu à préciser que « des actions importantes restent à poursuivre ou à entreprendre pour la mise en œuvre des actions concrètes sur le terrain et espérer avoir des impacts tangibles au terme des trois années de la phase de démarrage. Ce sont entre autres : l’organisation d’une table ronde avant la fin de l’année 2018 ou au début de l’année 2019 en vue de la mobilisation des ressources financières auprès des bailleurs de fonds et des Partenaires Techniques et Financiers. la définition des mesures de sauvegarde environnementale et sociale avant la fin de l’année 2018. la réalisation de l’étude relative à la création du fonds destiné au financement des actions de l’Initiative Cacao et Forêts, pour la fin du premier trimestre 2019 au plus tard : la mobilisation de financements en faveur de l’initiative demeure la condition sine qua non de succès du processus. la réalisation de l’étude relative à la mise en place du système de traçabilité unifié du cacao. Le gouvernement y accorde la priorité et les termes de référence élaborés par le groupe de travail présidé par le Conseil du Café-Cacao sont disponibles. Le plan d’action du système national de traçabilité pourrait être disponible d’ici à la fin 2019 et la traçabilité permettra entre autres, de vérifier l’origine du cacao produit depuis le premier point d’achat jusqu’à l’exportateur ». Affirmant que « les groupes de travail et le secrétariat technique sont à la tâche et respecteront le chronogramme contenu dans le plan d’action détaillé. », le ministre a tenu à relever que « certains des engagements pris dans le Cadre d’Action Commune connaissent un niveau de réalisation très avancé. Ces engagements sont : Arrêter de s’approvisionner en cacao provenant des Parcs nationaux et Réserves : cet engagement est effectif ; Actualiser les cartes du couvert forestier et de l’utilisation des terres pour les différentes forêts d’ici le 31 décembre 2018 : cet engagement sera tenu pour ce qui concerne les limites des parcs nationaux et réserves. La cartographie de tous les parcs nationaux et réserves a été actualisée à l’exception du parc du Mont Péko. La cartographie actualisée de ce parc sera effective pour la fin de l’année 2018 au plus tard. En ce qui concerne la cartographie actualisée des forêts classées, des dispositions sont prises pour faciliter l’exécution de cette activité par la Société de Développement des Forêts (SODEFOR) d’ici la fin juin 2019, au plus tard. Amender le code forestier : le projet du nouveau code forestier est diffusé à l’ensemble des partenaires concernés. Nous en espérons l’approbation par les instances compétentes au début de 2019 au plus tard ». « Tous les engagements pris dans le Cadre d’Action Commune seront honorés par le gouvernement de la Côte d’Ivoire même si certaines échéances mériteraient d’être revisitées, avec d’accord des parties. » a-t-il mentionné sur ce point. Au terme de ses propos, Monsieur Alain – Richard DONWAHI a tenu à rassurer l’auditoire que « la nouvelle politique forestière suscite l’adhésion des parties concernées, en particulier des partenaires intéressés par la gestion des agro forêts. Les actions menées jusqu’à présent, tant en ce qui concerne la nouvelle politique forestière que l’Initiative Cacao et Forêts, sont le fruit du travail réalisé selon un processus participatif impliquant l’ensemble des différents partenaires tant de l’industrie, du gouvernement que de la société civile. Les actions seront poursuivies selon la même approche participative en vue de la mise en œuvre de la phase de démarrage de l’Initiative Cacao et la stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts. Dans cette perspective, les signataires du Cadre d’Action Commune devront conjuguer leurs efforts en vue de la mobilisation des ressources financières pour la mise en œuvre du plan d’actions de l’Initiative Cacao et Forêts. »   Larges extraits du discours de Monsieur Alain – Richard DONWAHI, Ministre des Eaux et Forêts de la Côte d’Ivoire, en marge de la COP 24, en Pologne, le 04 décembre 2018.   Source : eauxetforets.gouv.ci

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